C’est une nuit que le Lycée Tshondo n’oubliera pas de sitôt. Jeudi 24 avril, aux alentours de 23 heures, un incendie d’une rare intensité a embrasé les réfectoires 1 et 2 de l’établissement situé dans la cité Gécamines. En quelques minutes, les flammes ont englouti une partie essentielle de la vie des élèves internes, laissant derrière elles un champ de ruines et de cendres.
Il aura fallu près de quatre heures d’intervention, en pleine nuit, pour maîtriser ce brasier. Mobilisés avec promptitude, les agents du service de prévention et de lutte contre les catastrophes de la mairie ont mené une opération difficile, en altitude, pour stopper l’avancée du feu. Au total, 48 000 litres d’eau ont été déversés pour venir à bout de ce qui aurait pu être un désastre encore plus grand.
Dans les décombres encore fumants ce matin, les traces de la détresse sont visibles. Des lits calcinés, des effets personnels méconnaissables, des fournitures scolaires réduites en poussière… Au total, 96 jeunes filles internes ont tout perdu. Leur espace de vie, leurs souvenirs, leurs repères ont été emportés par les flammes.
L’origine de l’incendie reste pour l’instant inconnue. Une enquête a été ouverte. En attendant, c’est une communauté scolaire sous le choc qui tente de comprendre et de panser ses plaies.
Cellcom du maire
